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L’Amérique Centrale sur le Seabourn Ovation (mars 2022)

Aussitôt descendu du Celebrity Edge, après 7 nuits dans les Caraïbes, j’ai pris un taxi pour aller de Fort Lauderdale à Miami, 2 hauts lieux des départs de croisières. C’est la première fois que je vais naviguer sur Seabourn, une compagnie qui appartient au même groupe que Costa ou Princess : Carnival. Légère appréhension donc au moment d’embarquer car je n’ai jamais eu de bons commentaires sur Carnival en général, j’ai pu tester moi-même la piètre qualité de Costa, et je trouve Princess un peu trop classique dans son approche des croisières, même si ces dernières années ont montrée leur volonté d’évoluer un peu.

Seabourn se présente comme une compagnie de luxe, qui se caractérise, en plus de ses prix élevés, par une offre tout inclus : eaux, cafés, jus de fruits fraichement pressés, cocktails, bières, vins, champagnes et alcools forts. Seul les alcools très haut de gamme sont payants. Les restaurants aussi sont inclus : buffet, restaurant principal et restaurants de spécialités ne demandent jamais de débourser un dollar, ni même ce qu’on peut commander en cabine, à n’importe quelle heure. Ce qu’on trouve dans le frigo aussi. Son contenu se fait à la carte, selon ses goûts, et reste bien rempli toute la durée du voyage. Il n’y a pas de pourboire ni pendant ni à la fin de la croisières. Le wifi est aussi inclus, en version classique (ie sans streaming), pour 1 appareil par passager.

Il y a cependant 2 exceptions : les excursions et le spa. Ils ne sont pas inclus dans le prix de la croisière.

Le Seabourn Ovation a une forme originale car il y a eu, semble-t-il, une volonté de séparer la partie cabines de la partie espaces communs, non pas horizontalement comme cela se fait classiquement, mais verticalement. Les espaces communs se trouvent donc majoritairement à l’arrière du bateau, sur tous ponts. Seul l’Observatoire Bar se trouve à l’avant. La place par passager, un indicateur intéressant pour comparer les bateaux entre eux, est ici jusqu’à 3 fois supérieure aux navires des compagnies classiques. Quant on ajoute à cela que la période a contraint Seabourn à réduire son nombre de passagers, l’effet de place est impressionnant, effet « yacht ». Il y avait 320 passagers sur les 600 potentiels.

Le style intérieur du Seabourn Ovation est assez classique, bois maritimes et marbres. L’escalier principale est à double révolution, belle originalité là aussi.

L’arrière du bateau a donc la particularité d’être uniquement occupé par des espaces communs, à l’exception du pont 11 qui héberge quelques spa suites, juste au-dessus du spa. On peut passer de pont en pont via des escaliers extérieurs. L’avant du bateau, au pont 7, offre aussi une zone de repos et de bronzage avec un bain à remous.

Au pont 5 se trouve une laverie accessible librement, avec lave-linge, sèche-linge, fer à repasser, centrale vapeur, et même un défroisser de chemise. La lessive est fournie ! Cela peut éviter de recourir au service de nettoyage, qui est facturé à la pièce. La facture peut vite monter ! Donc pour cette laverie est idéale pour une lessive d’appoint en milieu de croisière.

Les conditions sanitaires sur le bateau sont redevenues particulièrement souples. Pour embarquer, il fallait être vacciné, et présenter un test (antigénique) négatif de moins de 48h. Par chance, j’avais pu faire un test, offert par Celebrity, le matin même en débarquant du Edge.

Une fois à bord, le masque n’est plus obligatoire (mais chacun est libre d’en porter ou pas). Quelques consignes de comportements sont rappelés sur un document laissé dans la cabine. Globalement, très peu de personnes l’ont porté durant la croisière. Il était cependant obligatoire de le remettre dans les transports lors des excursions.

La réservation des excursions se fait, classiquement, à travers l’application mobile de Seabourn, ou sur la télévision de la cabine. Mais il n’y a plus de tickets papier, tout est dans l’application, à présenter au début de l’excursion. Pratique, d’autant plus que ce ticket électronique est compatible avec le Wallet des iPhone. Cette application, bien que déroutante au début, est plutôt bien faite, car elle s’adapte au lieu d’où on la consulte. Contrairement à certaines apps qui ne fonctionneront que lorsqu’on est connecté au wifi du bateau, celle-ci reste opérationnelle même en excursion, grâce à un système de cache qui stocke toutes les informations sur le téléphone. Malin. Les quelques services qui nécessitent obligatoirement un accès en direct aux serveurs peuvent se contenter d’une connexion internet, même si ce n’est pas celle du bateau.

Le « Herald » présente les activités du jour. Il est accompagné du « Dining Guide » qui indique en un coup d’oeil tous les menus du jour de tous les restaurants à bord.

Le wifi est inclus dans le prix de la croisière, mais on peut opter pour une version payante plus musclée qui permet le streaming video, les connexions VPN, et ce pour 4 appareils à la fois, pour $19,95 par jour. C’est un prix plutôt dans la fourchette basse si on compare avec les autres compagnies. Mais le débit m’a impressionné : j’ai pu atteindre 30 Mbps à plusieurs reprises, dans différentes conditions, ce qui est l’équivalent d’une connexion ADSL terrestre. Remarquable. Le faible nombre de passagers à bord peut aider, mais ça reste quand même notable.

Pour se détendre à bord, il y a 2 piscines. Dommage qu’on y trouve trop souvent des personnes toute habillées, qui parlent fort et qui peuvent y rester des heures en se faisant servir des bières et des cocktails…

Plus à l’écart, au pont 12, le Retreat permet de s’offrir un moment plus au calme. L’accès est payant, $149 la journée si le bateau est dans un port, $249 si le bateau est en mer. On peut alors profiter d’un bain à remous, de cabanes individuelles avec la télévision, du champagne et de quoi manger sur demande.

Le spa, situé juste à coté de la salle de sport, est particulièrement petit, et propose peu d’équipements. Il est cependant payant. $149 pour les 2 semaines de croisières. Très peu de monde à l’intérieur du coup.

Au Seabourn Square, pont 7, se trouvent tous les services pour les passagers. Il y a quelques magasins, et une impressionnante collection de « beaux livres », et énormément de littérature sur les voyages. On peut prendre un café et grignoter quelque chose à toute heure…

Au pont 5 se trouve le Club, pour les soirées plus tardives. C’est là que se trouve également un petit casino, pour les aficionados.

Au pont 6, une salle de spectacle. Et plus à l’avant du bateau, au pont 11, se trouve l’Observation Bar. Le matin, il est possible d’y prendre son petit-déjeuner. En fin d’après-midi le mini-buffet se transforme en bar à tapas, puis redevient un bar pour le reste de la nuit.

Tous ces lieux étaient régulièrement calmes et jamais surchargés.

Pages suivantes : la cabine, les excursions, le Canal de Panama… puis les restaurants !

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