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Aqua Sky Suite sur le Celebrity Beyond (2022)

Je commence par le Rooftop, ce jardin agrémenté de vraies plantes et arbustes, où il très agréable de se prélasser. Légèrement plus grand, il offre quelques recoins plus isolés pour pouvoir encore plus se retrouver cacher dans la verdure. Le restaurant associé, le Rooftop Garden Grill, a été aussi bien amélioré par un système de séparation de panneaux en verre.

Toujours équipé d’un écran géant, on peut venir le soir à la nuit tombée (avec une couverture, souvent indispensable !) pour regarder un film différent chaque jour. Ou en pleine finale de Roland Garros, regarder le simple dame.

En se dirigeant vers l’arrière du navire, on découvre un Sunset Bar (un classique de la compagnie, sur la plupart de ses navires) repensé et agrandi. J’avais trouvé que sur le Edge et l’Apex, ce bar avec une vue imprenable sur le sillon du navire avait perdu de sa superbe. Plus petit, moins impressionnant que ces prédécesseurs, il est évident que Celebrity a voulu rattraper le coup avec cette mise à jour avantageuse. Plus de places, une déclinaison de terrasses en escaliers ouvertes sur la mer, un bar d’inspiration marocaine (dixit ses concepteurs)… on retrouve tout l’intérêt de ce lieu, surtout au couché du soleil, bien évidemment.

Sur l’un des cotés du Rooftop Garden et juste avant le Sunset Bar, 2 petites piscines à débordement ont été ajoutées également. De quoi avoir l’impression de flotter dans les airs quand on se baigne dedans ! La piscine centrale, toujours aussi longue pour une un navire de croisière, s’est légèrement éloignée du bar adjacent pour laisser plus de place et offrir plus de tables et de canapés au Pool Bar. Les 2 jacuzzis en forme de coupes de champagne sont toujours là, de part et d’autre.

La Magic Carpet est également toujours au rendez-vous, se déplaçant du pont 14 en journée, au pont 5 en fin d’après-midi. Située sur l’un des cotés du navire, c’est un bar-lounge qui fait parfois aussi office de restaurant (Diner on the Edge, jamais testé). Prendre un verre ici lorsque le navire est en mer permet de comprendre que la « Magic Carpet » (tapis volant) porte bien son nom.

Lorsque le bateau est en escale mais pas à quai, il faut utiliser des navettes pour aller à terre, et la Magic Carpet devient alors un embarcadère en se plaçant au niveau de l’eau et du pont 2, au « Destination Getaway ». Cela rend l’utilisation de ces navettes tellement plus simple !

Pour finir avec les parties extérieures du navire, un petit tour par le pont promenade, au pont 5, qui n’est pas la partie la plus impressionnante. Mais on peut y découvrir de nombreux petits recoins calme et sympathiques. A noter que certains d’entre eux sont abandonnés aux fumeurs, ce qui les rend tout de suite beaucoup moins intéressants.

Le style intérieur est chaleureux et on trouve de nombreuses oeuvres d’art qui agrémentent les passages d’une partie à l’autre des ponts. Même l’Eden, ce lounge-bar-restaurant à l’arrière du navire détonne par sa verdure et ses fauteuils-nénuphars, on évite surtout le coté trop clinquant de trop de bateaux de croisière.

Je fais un aparté sur les ascenseurs. Sur la plupart des bateaux de croisière, ils sont plutôt bien pensés, bien que parfois pas assez nombreux pour la taille du navire ou le nombre de passagers. Je suis à chaque fois surpris par ces personnes qui se précipitent dans un ascenseur qui descend (« going down »), avec une flèche qui l’indique clairement, puis qui appuient sur un étage supérieur… et qui ne comprennent pas que « ça ne marche pas ». C’est… spécial. Et même des codes couleurs (vert, ça monte, rouge, ça descend) ne les aide pas…

Il n’y a plus de boutons dans ces ascenseurs, remplacés par un écran tactile. Du coup, la configuration change, pour indiquer à quel pont on peut sortir du bateau, ou à quel étage se trouve actuellement la Magic Carpet, etc.

Le théâtre est un bijou de technologie. En plus de la scène, qui se prolonge au centre de la salle, avec ses supports escamotables, il y a un système de 3 écrans géants qui forment le fond. En position assemblée, c’est un écran qui va d’un coté à l’autre de la scène. Mais lorsqu’ils se déplacent, ils permettent des configurations dont chaque spectacle sait tirer avantage. Les mélanges de vidéos haute qualité et des décors réels font leur effet et le show « Elements », par exemple, remporte un franc succès.

Plus au centre du navire, le World Class Bar, un classique des bateaux de la classe Solstice de Celebrity, qui était absent du Egde et de l’Apex, fait son retour à bord. Il surplombe la Grande Plazza et son fameux Martini bar, complètement restructuré sur le Beyond.

Il avait été reproché à ce Martini Bar de ne pas laisser assez de places assises autour du comptoir. C’est ce que Celebrity semble avoir voulu corriger avec un bar désormais central, et de quoi s’assoir tout autour. Le chandelier est désormais le centre des critiques : il est moins impressionnant que sur le Edge ou l’Apex. Jamais contents, ces passagers ! Les animations restent cependant très courues, avec les serveurs qui jonglent avec leurs bouteilles tout en préparant les cocktails, sur fond de spectacle son et lumière.

Voyons maintenant le coté restauration…

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