Les escales
Comme la plupart des croisières transatlantiques, ce n’était évidemment pas pour les escales qu’il fallait embarquer sur celle-ci. Seulement 3 arrêts étaient prévus, mais seulement 2 sont finalement restées au programme (la première escale à Kirkwall a été annulée pour cause de mauvais temps).
Je reviendrai sur plusieurs exemples montrant que NCL ne s’en sort pas très bien avec ses choix d’escales dans un autre article. Ici, on a pu par exemple apprécier Halifax : non seulement le Prima n’était pas sur le quai principal, mais sur un quai annexe, loin du terminal, mais l’interdiction de se déplacer à pied imposait la mise en place de navettes… qui fut clairement mal pilotée. Résultat : une immense queue s’est formée et le temps d’attente a explosé. Il n’y avait pas assez de navettes, et leur fréquence était trop basse. On a même assisté à une grosse contestation quand les membres d’équipages qui avait eu le droit d’aller à terre se sont faits refouler et renvoyer à bord, pour soulager la situation déjà catastrophique. Comparé à mon dernier passage dans ce magnifique port, avec un bateau (d’une autre compagnie) amarré au quai principal et une sortie directement sur le port… on voit la différence d’implication des compagnies. Et cette constance : aucune excuse de la part de NCL.
Le Prima, un pari réussi ?
Il semble que ce nouveau navire ne soit pas très adapté aux climats trop froids. Le privant dans ce cas de sa partie extérieur, les très nombreux espaces publics s’avèrent alors trop petits et régulièrement saturés. La volonté de proposer beaucoup (beaucoup trop ?) de lieux différents est évidente, au dépens de la capacité d’accueil de chacun.
Les cabines sont présentées comme plus grandes que la moyenne du marché. Possible. Mais cela ne vaut donc pas pour le reste du navire ! Les discussions entre passagers en venaient la plupart du temps à évoquer le manque de place… un signe qui ne trompe pas.
Pourtant le résultat est somptueux, et doit valoir la peine dans des mers plus chaudes (mais sans doute pas tant que ça à pleine capacité du navire). Le Haven est magnifique mais, en augmentant à ce point le nombre de Suites le composant, il aura du mal à conserver son qualificatif de « havre de paix ».
Les valeurs sûres de la compagnies sont toujours là : spectacles, amusements, variétés des lieux… et un indéniable effort pour la qualité de la nourriture, tous restaurants confondus.
Le prix
Le montant de départ pour cette Penthouse Suite était de $6700 par personne pour 12 nuits ($558 par jour). Après quelques changements tarifaires et surtout avec l’annulation de la toute première croisière du Prima que nous avions d’abord réservée, qui nous a valu un discount qu’on a pu appliquer à cette transatlantique inaugurale, le prix réel était aux alentours de $4500 ($375 par jour). La réservation incluait 4 diners à 2 dans les restaurants de spécialités ainsi que le forfait boisson standard.
A ce prix s’ajoutent les $40 de service par jour (pour 2 personnes dans une suite du Haven) et différentes options éventuelles (wifi, forfait boisson premium, restaurants payants, excursions…). Un prix de compagnie de luxe… sans le niveau de service que justifierait ce niveau de prix !
[…] chose de bien trop cher pour ce que c’est vraiment… et le dernier navire en date (le Norwegian Prima) n’a fait qu’industrialiser le concept du Haven (représentant près d’un tiers […]