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Transatlantique Nord à bord de l’Enchanted Princess (2022)

Coté escales, après 6 jours en mer (transatlantique) depuis Fort Lauderdale, le bateau s’est arrêté à Ponta Delgada (Açores), Brest et Cherbourg (France). La dernière escale avant l’arrivée à Copenhague, Skagen, a été annulée à cause de vents forts qui auraient empêché le navire d’entrer sans risque dans le port.

Alors que je ne compte plus le nombre de fois où j’ai fais escale à Ponta Delgada, je n’avais jamais eu l’occasion de faire une halte aux ports de Brest ni de Cherbourg. Très agréable découverte qui me fait penser que nombre de villes françaises ayant un port pourraient accueillir des navires de croisière, pour peu qu’elles investissent un minimum dans leurs infrastructures maritimes, vieillissantes ou pas du tout adaptées.

Le quai à Cherbourg était carrément accolé la Cité de la Mer. En plus de pouvoir visiter un musée et un aquarium, on peut découvrir le sous-marin nucléaire (désarmé) Le Redoutable. Cela vaut vraiment le détour et se trouve vraiment directement à la sortie du bateau !

Ces 2 escales ont un peu égayé cette traversée, mais n’ont cependant pas sauvé à mes yeux l’ensemble de la croisière. Entre l’absence prolongée de toute connexion internet (et les mensonges de la compagnie à propos de la situation réelle), une vraie dégradation de la qualité de la nourriture à bord par rapport à mes expériences passées et la transatlantique considérée par Princess comme le meilleur moment pour fermer les piscines… je ne garderai pas un souvenir impérissable de mon expérience à bord, destinée à découvrir ce que valait le médaillon et « la meilleure connexion internet en mer ».

La sympathie et les sourires du personnel à bord ont été permanents. Et je ne juge absolument pas cette croisière sur ce genre de critères, car à de rares exceptions près, les membres d’équipages font leur maximum pour être agréables. Ce n’est pas un critère discriminant (sauf dans le cas contraire, car si le personnel est désagréable, c’est un casus belli, et une raison suffisante pour avoir un très mauvaise article de ma part 😅).

Je dois même lever mon chapeau à mon « room attendant ». En plus d’avoir été toujours souriant et sympathique, il a su s’adapter à mon rythme de vie, en toute discrétion. Il savait que j’allais nager le matin, mais pas toujours à la même heure. Dès qu’il me voyait partir, il fonçait s’occuper de ma cabine, qui était nickel avant mon retour.

J’ai aussi découvert qu’il n’y avait plus de service en cabine le soir (le rapide passage qui prépare la chambre pour la nuit). Ce n’est pas bien grave ni vraiment gênant, mais c’est encore un petit truc en moins alors que le frais de service quotidien s’élevaient désormais à $13,50 par jour et par personne pour une cabine avec balcon. Il était cependant possible de réclamer le retour de ce service du soir ! Soit ponctuellement, une fois, soit pour l’ensemble de la croisière. Pour cela, il suffisait soit de le demander à son stewart, soit d’activer l’option sur l’application Médaillon.

Je ne vais probablement pas choisir à nouveau Princess Cruises dans les années à venir, mais je leur souhaite vraiment de reprendre le volant et de peut-être calmer les annonces marketing extravagantes qui ne font que des promesses non tenues et décuplent la déception des passagers. L’abaissement de la qualité de la nourriture à bord au niveau de Costa est également un sujet d’interrogation, en plus d’avoir été très décevant.

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